Fahrenheit 451 - Ray Bradbury
Bradbury décrit un avenir où les livres sont brûlés par les pompiers. L’un d'eux, Guy Montag, jusque là pleinement satisfait de son travail, va un jour décider de soustraire des livres à leur destruction promise, et les lire... Commence alors pour Montag la découverte d’un monde inconnu, dissimulé par les médias et censuré par la société, où, par-delà les livres interdits, Montag va découvrir ceux qui croient toujours en la poésie et la littérature. Il y aura tout d'abord Clarisse McClellan, une jeune fille mélancolique opposée en tous points à son épouse, (endoctrinée par la propagande télévisée), puis Faber, un ancien professeur de littérature marginalisé. Et viendront finalement les membres d'une communauté itinérante, ayant chacun appris un livre par coeur afin de le sauver de l'oubli auquel il était promis. Mais la guerre menace cette société de consommation, et Montag doit également faire face à sa propre hiérarchie.
Montag découvrira ainsi, au travers de ses rencontres, comment la littérature permet de partager ses questions, ses angoisses, ses passions. La littérature, c’est la vie ; en revanche, la vie médiatique moderne est présentée comme une vie simplifiée, débarrassée de ses aspérités, une vie creuse et monotone, qui conduit inconsciemment les êtres au désespoir et au suicide. Et Montag apprendra également la liberté, ce poison instillé par les livres.
Mon avis
Fahrenheit 451 est le roman le plus connu de Bradbury, avec ses Chroniques martiennes. C'est une référence du roman d'anticipation. J'ai personnellement eu un peu de mal à me mettre dans le rythme de l'histoire, la première moitié du roman manquant un peu de rythme. Ca va mieux dans la deuxième partie, plus rythmée. L'écriture est fluide et agréable, plutôt poétique. On ne cesse d'être étonné par le coté visionnaire de l'oeuvre, toujours en phase avec notre époque. Rappelons que le livre a été publié en 1953...
Source du résumé : Wikipédia - Fahrenheit 451